• Nom : Canis lupus
    Famille : Canidés
    Ordre : Canidés
    Classe : Mammifères
    Identification : Ressemble au berger allemand. Coup épais, face large et concave, museau fin, oreilles pointues, queue ébouriffée. Pelage de couleur variable. Mue au printemps.
    Taille : De 100 à 150 cm de long (femelle plus petite que le mâle). De 60 à 95 cm au garrot. Queue de 30 à 50 cm.
    Poids : De 18 à 70 kg
    Répartition actuelle : Nord de l’Amérique du Nord, Asie, Moyen-Orient, quelques populations résiduelles en Europe
    Habitat : Très varié. Paysages ouverts, forêts à dominance d’arbres à feuilles caduques, banquise
    Régime alimentaire : Carnivore. Apports ponctuels de fruits et insectes
    Structure sociale : Groupe social de type « couple monogame durable »
    Maturité sexuelle : Mâle : 3 ans. Femelle : 2 ans
    Saison de reproduction : Début de l’hiver en Amérique du Nord, février-mars en Espagne, mars en Italie, avril dans l’Arctique
    Durée de gestation : de 61 à 63 jours, une fois par an
    Nombre de jeunes par potée : De 3 à 8 (5 en moyenne)
    Poids à la naissance : De 300 à 500 g
    Espérance de vie : De 8 à 16 ans (jusqu’à 20 ans en captivité)
    Effectifs, tendance : De 90 000 à 100 000 loups sauvages en 1984. En baisse ou même en danger de disparition dans plusieurs pays
    Statut, protection : Porte la mention « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources
    Remarque : Record de 400 km détenu par un « grand vieux loup » traqué par le Grand Dauphin, de la forêt de Fontainebleau aux portes de Rennes
     
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    Autres données : Sa cage thoracique est étroite, mais une ventilation accélérée facilité le trot. Agile et rapide, le loup, grâce à sa conformation et sa constitution, est davantage capable d’efforts d’endurance que de brèves mais brillantes performances. Coureur infatigable, il peut parcourir 100 km en une nuit, en quête de proies. Cependant, sa vitesse de pointe ne dépasse guère 64 km/h sur quelques centaines de mètres. Encore faut-il que cela en vaille la peine !
     
    Le loup possède une ouïe et un odorat très sensibles, qu’il utilise couramment quand il chasse.  Sa vision saisit mieux les sujets en mouvement que les formes immobiliers; elle le conduit parfois à prendre l’homme pour une proie, jusqu’au moment où l’animal reconnaît l’odeur humaine et s’enfuit, très effrayé (selon le naturaliste A.W.A. Banfield).
     
    Lors de l’accouplement, les loups restent, comme les chies, prisonniers l’un de l’autre pendant 15 à 30 minutes. Cette fécondation forcée est due à une morphologie particulière des organes génitaux du mâle et de la femelle, et compense une certaine lenteur des processus physiologiques. Elle évite que des unions trop brèves soient stériles.
     
    Cris et hurlements : Le hurlement dure de ½ à 11 secondes avec une fréquence de 150 à 780 cycles/s. L’analyse graphique de ce cri (sonogramme) fait apparaître plus de douze harmoniques tonalités différentes). Le hurlement est le plus fort et le plus caractéristique des cinq émissions sonores du loup (plainte, grondement, aboiement, jappement aigu, hurlement). Il peut être détecté par l’oreille humaine à 8 km de distance, mais on pense que les loups l’entendent de plus loin. Les loups hurlent seuls ou en groupe, assis, couchés ou debout, à tout âge et toute l’année.
     
     

    Auteurs : Janine Hermann, docteur en éthologie ; Bénédicte Boringe ; Monique Madler
     
    Extrait de Vie sauvage, Encyclopédie des animaux, numéro 19, p. 14-15
     

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  • Passionnée par notre mère la Terre, j'y consacre beaucoup de mon temps en la parcourant, en l'observant, en lisant sur ses habitants (à deux, quatre, huit ou plus de pattes, les rampants, les ailés, etc.). Je suis fascinée par sa beauté, j'admire ses richesses, mais je me désole de ce que ses locataires lui font subir ; c'est-à-dire NOUS !

    Par le biais de ce blog, que j'ai commencé il y a 4 ans ailleurs (eh oui !, je suis une transfuge !), je m'efforcerai de vous informer sur la biodiversité, sur certains enjeux et sur la beauté. Parfois j'aborderai un sujet sérieusement et parfois avec humour, légèreté, vous racontant simplement une expérience personnelle. Ou... tout simplement ... je célébrerai la Vie !

    Je recommence presque à zéro ... Si je le peux, je compte rapatrier certains articles que j'ai écrit dans le passé, parce qu'ils sont encore d'actualité ou dignes d'intérêt.

    Mon but ? Montrer, humblement, à travers mes mots, mes photos, toute la richesse qui nous entoure afin que celle-ci ne disparaisse pas et nous survive...

    Et surtout, ne vous gênez pas pour intervenir ! Ça me fera plaisir de vous lire et de vous répondre !

    Linda


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  • À chaque printemps et à chaque automne, les amants de la nature, appareil-photo ou lunette d'approche "vissés" à leurs yeux, se donnent rendez-vous à l'un des plus grands rassemblements d'un oiseau fascinant: la Grande Oie des Neiges.

     

    La Quête de l'Oie

    Les Premières Nations l'appellent "L'Oiseau qui vient d'au-delà des vents du Nord" parce qu'à l'automne elle quitte l'extrême Arctique pour n'y revenir qu'une fois la neige perdue dans les souvenirs pour un temps afin de s'y reproduire. Associée au Clan de la Tortue, la Terre, cette grande migratrice est symbole de stabilité, la femelle et le mâle s'épousant jusqu'à la mort de l'un d'eux et c'est seulement dans ce dernier cas qu'il y aura remariage, la survie de l'espèce étant en jeu. Le mâle, fidèle compagnon, cou tendu, à l'affût, montera une garde de tous les instants auprès de son aimée couvante. Celle-ci, plusieurs fois par jour, mais pour un court laps de temps d'à peine quinze minutes, quittera le nid qu'elle a confectionné pour aller se nourrir, sans avoir auparavant recouvert ses oeufs de duvet afin de les garder bien au chaud et à l'abri des regards des prédateurs.

    À peine 24 heures après leur éclosion, pesant à peine 100 g, les oisons, déjà aptes à marcher, nager, plonger et manger, mais pas à voler..., suivront leurs parents dans une randonnée à pattes ... de 30 km qu'ils parcourront en quatre jours afin d'atteindre leur lieu de ravitaillement. L'été Arctique avec des journées de près de 24 heures d'ensoleillement et la quasi absence de prédateurs, ces deux avantages réunis leur permet, en à peine six à huit semaines, de multiplier leur poids par 20 !!! Les voilà donc fins prêts pour leur longue migration... En effet, à l'automne, le gel les empêchant de se nourrir, elles quitteront pour entreprendre un voyage d'une distance de 3000 à 4000 kilomètres qui les mènera sur la côte Atlantique aux États-Unis, où elles passeront l'hiver. Les "petits" pourront compter sur leurs parents car ces derniers prendront soin d'eux pendant un an et parfois au-delà.

    À une vitesse de croisière de 55 km/h, avec des pointes de 100 km/h, pouvant parcourir 1000 kilomètres d'un seul "jet", ces grandes voyageuses offrent un spectacle hallucinant quand elles traversent le ciel de Québec en direction du Cap Tourmente où elles en profiteront pour se refaire des forces afin de se rendre jusqu'à leur site d'été, situé encore à 900 kilomètres. Elles posteront des sentinelles (des célibataires...) afin de faire le guet et au moindre signe de danger, ces dernières donneront l'alerte et à ce moment.... ce sera l'envolée !!!!  De la fin septembre jusqu'à la fin octobre, elles se nourriront de rhizomes (racines) du scirpe d'Amérique qu'elles couperont grâce à leur denticules. Et, enfin, à la fin du mois d'avril, elles rebrousseront chemin afin de retourner vers leur territoire nordique presque exempt de prédateurs, leur permettant ainsi de se reproduire en toute quiétude et elles nous feront le plaisir, encore, de faire un arrêt au Cap Tourmente (en moins grand nombre toutefois).

    Chez mes frères amérindiens, la personne, dont l'animal totem en médecine est l'oie, invite à la quête spirituelle, nous entraînant vers une transformation intérieure profonde, nous libérant de nos carcans afin d'ouvrir notre esprit à l'aventure et la créativité. Dotée d'une excellente vue, elle nous ouvre les yeux sur les avenues qui s'offrent à nous.

    Franchir les frontières d'un monde inconnu n'est jamais simple et demande un travail de longue haleine, travail qu'elle saura accomplir si elle vibre positivement afin de s'élever toujours plus haut... nous entraînant avec elle... si on le veut bien.

    (ici, un juvénile)

     

    La Quête de l'Oie

    Linda

     

    Photos: Aucune reproduction autorisée sans mon autorsation.


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