Samedi, 27 août 2011, au Domaine du Radar, à St-Sylvestre, soit à une heure de la ville de Québec, dans la très belle région de la Beauce, aura lieu une activité amérindienne offerte par mon amie RachelOuve.

Pour plus de détails, je vous invite à faire un tour ici.

J'y serai présente à titre d'amie et de photographe, au plaisir de vous y rencontrer.

Linda

De tous les petits oiseaux, le Jaseur Boréal (ou son presque clône le Jaseur d'Amérique) est mon préféré.

Il fait partie des Bombycillidés (famille des Passériformes).

Les Bombycillidés sont des oiseaux huppés très élégants ne comptant que trois espèces: Le Jaseur boréal, le Jaseur d'Amérique (également appelé le Jaseur des cèdres) et le Jaseur du Japon qui, lui, ne vit que sur l'archipel nippon et à l'est de la Chine.

Petit, le Jaseur boréal a une taille variant entre 19-22 cm, a une envergure de 33-36 cm et un poids d'environ 56 gm.

Il est doté d'une belle huppe, d'un masque noir, d'un plumage soyeux et l'extrémité de sa queue jaune est superbe quand il est en vol. Il est un peu plus rondelet que le Jaseur d'Amérique et possède des motifs jaune et blanc sur ses ailes et sous-caudales sont marrons.

Il a un appétit insatiable: il adore les petits fruits sauvages et il peut ingurgiter de deux à trois fois son poids quotidiennement. Sa physiologie parfaitement adaptée lui permettra de survivre en période de disète en ne consommant que ces fruits peu énergiques. Son intestin  relativement court et son foie de grande taille lui permet de convertir le sucre contenu dans les fruits en énergie. En saison printanière et au début de l'été, il mangera des insectes qu'il capturera en vol, ce qui complètera parfaitement son régime alimentaire.

Linda

Source: Guide photo des Oiseaux du Québec et des Maritimes, Jean Paquin, Éditions Michel Quintin (2003) 

Au Québec, le temps des sucres approche à grands pas. Déjà, les acériculteurs préparent la récolte d'eau d'érable en parcourant leur territoire, réparant ici et là les dommages causés par les écureuils: en effet, ces rongeurs rafolent de l'eau d'érable et se font un malin plaisir de percer les tuyaux reliant les érables afin de goûter ce nectar.

Cette situation cause bien des maux de tête aux acériculteurs en temps et en argent. Il faut comprendre que la saison est courte, à peine quelques semaines sur toute une année et pour certains d'entre eux, c'est la moitié de leur année financière. Et si Dame nature n'est pas de leur bord, il peut leur en coûter beaucoup.

Les écureuils font des ravages sur les installations (les tuyaux). Avec leurs petites dents aiguisées, ils percent les tuyaux et boivent avec beaucoup de plaisir l'eau d'érable qui y circule. La solution choisie pour beaucoup de ces artisans est de tuer les écureuils. Pour ma part, j'ai toujours eu de la difficulté avec cette "solution" plutôt radicale, parce qu'il en existe d'autres, au mois deux:

La première consiste à installer des nichoirs afin d'attirer les hiboux qui , eux, se chargeront de nettoyer l'érablière des petits rongeurs. C'est une solution qui nécessite peu d'investissement en terme d'argent, mais un bon investissement en terme de temps et d'installation, les nichoirs devant être placés assez haut pour que les prédateurs puissent parcourir leur territoire du regard. De plus, avant que les hiboux choississent de s'y installer, il peut s'écouler beaucoup de temps. Toutefois, c'est une solution qui a fait ses preuves et a l'avantage d'être naturelle, sans compter qu'elle contribue à nourrir les hiboux et empêcher la prolifération de ces petits rongeurs.

La seconde m'a été donnée par une femme que j'ai rencontrée il y a quelques semaines et qui travaille en foresterie, et tout spécialement en acériculture. Elle est chargée d'aider les acériculteurs à bien gérer leur territoire et éviter les pertes. Elle m'a expliqué que de tuer les écureuils ne réglait rien du tout, bien au contraire, que ça contribuait à empirer la situation. Même si les père et mère sont tués, les bébés, dans leurs gênes, savent que l'eau d'érable est bonne au goût et savent comment y accéder. C'est "l'héritage" que leurs parents leur laisse, héritage qui sera légué de génération en génération. La solution ? des graines d'oiseaux !

En effet, les écureuils rafolent des graines d'oiseaux. Je l'ai constaté moi-même à plusieurs reprises: entre des cacahuètes et des graines de tournesol, ces petits rats à grosse queue préfèront sans hésitation les graines de tournesol, qu'ils écalent et dévorent à vitesse grand V. La façon de faire est très simple: il suffit de placer des graines d'oiseaux à des endroits stratégiques, à l'extérieur de l'érablière, et d'éloigner les graines d'oiseau de l'érablière petit à petit.

Je conviens qu'une telle solution est plus facile à appliquer à une érablière occupant un petit ou moyen territoire, les écureuils pouvant mieux sentir et voir le casse-croûte. Une érablière occupant un plus grand territoire demandera un investissement de temps plus important: il faudra commencer par mettre les graines à l'intérieur même de l'érablière et de les éloigner des érables petit à petit jusqu'à ce qu'elles se retrouvent complèment à l'éxtérieur de l'érablière. De plus, cette tactique devra être amorcée bien avant le temps des sucres.

Toutefois, je crois qu'à long terme, l'une ou l'autre de ces solutions est avantageuse. L'une comme l'autre sont peu coûteuses, certainement moins que de parcourir l'érablière en raquettes ou en motoneige, en examinant minutieusement les tuyaux percés et remplacer ceux grugés, et c'est sans compter qu'elles sont plus naturelles; l'une faisant appel à l'instinct d'un prédateur qui contribuera à la régulation de l'espèce et l'autre à son estomac.

Mais le grand avantage de ces solutions, c'est d'éviter la carabine ...

Linda

En janvier 2011, pour une nouvelle fois, des agents (23) de la protection de la faune du ministère du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (Québec) ont mis la main au collet à huit personnes pour braconnage dans le secteur du parc du Mont Saint-Anne (à l'Ouest de la Ville de Québec) au terme d'une enquête menée sur une période de quatre ans.

Soixante chefs d'accusation ont été portés dont, entre autres:

- chasse sans permis;

- surplus de limite;

- chasse en temps prohibé;

- possession illégal d'orignaux et d'ours;

- aide ou incitation à la vente d'orignaux;

- faux renseignements donnés à l'enregistrement de la faune.

Des armes de chasse, des appeaux électroniques et de la chair d'orignal ont fait l'objet de cinq saisies.

Sur le Parc du Mont Sainte-Anne, la chasse est interdite en tout temps, donc le cheptel est assez important et plutôt attirant pour des personnes amorales et attirées par l'appât du gain ... Je connais un tout petit peu ce coin et je peux confirmer que c'est un endroit où regorge une faune importante.

Comment les agents de la faune ont-ils eu vent de ce réseau ? par des citoyens de la région ...ce qui, personnellement, me réjouit ! Elle m'indique que des êtres humains sont sensibles à la faune et sa préservation.

Je ne peux qu'applaudir encore une fois pour le travail de ces agents. Ce n'est pas la première opération d'importance que les agents mènent, d'autres opérations d'envergure ont été menées durant les dernières années ( lire les articles à ce sujet ici et ici).

Linda

Sources:

- http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2011/01/20110126-160310.html

- http://www.sentierchassepeche.com/51654/Un-reseau-de-braconniers-demantele-dans-le-parc-du-Mont-Sainte-Anne.html

- http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201101/26/01-4363896-un-reseau-de-braconniers-demantele-dans-le-parc-du-mont-sainte-anne.php